Médard Verburgh

Médard Verburgh vit le jour à Roulers en février 1886. Dans cette cité industrielle de Flandres, son père est négociant alimentaire. A l’âge de douze ans, il perd sa mère et son éducation est confiée à ses tantes qui le placent dans un internat de la région. L’adolescent, privé d’affection, est turbulent et farouche et se retrouve face à sa solitude. Il est attiré par ce qui touche à l’art plastique, ce qui le détermine alors en 1905, à s’inscrire en dessin à l’académie de Roulers.

 

En 1907, Médard vient habiter chez sa sœur Jeanne, à Bruxelles et en 1910, installe son premier atelier à Ixelles. Il s’inscrit alors en peinture décorative, à l’Académie des Beaux Arts de Bruxelles, avec pour professeur Constantin Montald.

 

Médard Verburgh fit de la touche de couleur impressionniste la base de son art. De l’impressionnisme au fauvisme, dont il fut en Belgique l’un des plus ardents protagonistes , il acquit ce culte hédoniste des couleurs franches et claires. En 1912, il rencontre à Bruxelles son épouse, Berthe Kestemont. Ils auront un fils unique, Jean.

Peintre résolument moderne et toujours prêt à renouveler ses lieux d’inspirations, c’est avec son épouse qu’il tentera l’aventure américaine à NewYork, puis découvrira le charme et la lumière des Baléares.

​

Médard Verburgh chante la vie pour l'amour de la vie et le plaisir de chanter.  Il n'a voulu peindre que des bonheurs, et eût pu faire sienne la pensée de Poussin selon laquelle l'art n'a qu'une fin : la délectation.

 

Médard Verburgh meurt à Bruxelles en 1957 et nous laisse une œuvre magistrale qui témoigne de sa liberté interprétative et son désir de peindre le bonheur du quotidien.